Ville de la Madeleine

Tribunes du mois d'avril 2024

HONTEUX (1)

Lors du Conseil municipal de février 2024, une délibération était soumise à l’assemblée afin de donner le nom de Dominique BERNARD au square de la rue Doumer en hommage à ce professeur d’un lycée d’Arras, victime d’un attentat perpétré par un terroriste islamiste en octobre 2023. Inscrire le nom de Dominique BERNARD dans notre espace public, c’est d’abord honorer la mémoire d’un homme ordinaire qui a accompli un geste extra-ordinaire. C’est aussi poser un acte public de condamnation de la barbarie terroriste islamiste à laquelle nous ne devons pas nous habituer, et qu’il nous faut combattre. C’est enfin se souvenir qu’il n’y a pas de République sans hommes et sans femmes pour l’incarner, la défendre et la transmettre. Nous pensions que cette proposition ferait l’unanimité. Ce ne fut pas le cas au sein du groupe d’opposition NUPES. Une telle attitude interroge sur le rapport de celui-ci à la République et à ses valeurs, et sur son lien avec l’islamo-gauchisme.

HONTEUX (2)

En Conseil municipal en février, l’opposition NUPES a mis en cause personnellement un membre de la majorité en pointant son implication associative. De tels propos en disent long sur la conception du débat démocratique de l’opposition NUPES qui s’attaque directement aux personnes. Ces propos en disent long aussi sur le sens de l’engagement qui caractérise l’opposition NUPES. Contrairement à cette dernière qui a fait le choix de l’absence, nous revendiquons d’être présents auprès des associations qui contribuent à faire battre le cœur de La Madeleine, au bénéfice de ses habitants.

OPEN BAR (1)

L’ordre du jour du Conseil Municipal comportait aussi la création d’un tarif de prise en charge par un contrevenant en situation d’ivresse publique manifeste de son transport à l’hôpital ou au commissariat de police nationale à Lille. Ce transport est coûteux en argent public et en temps passé par la Police Municipale qui n’est alors plus en mesure d’intervenir sur la ville. Le fait que l’opposition NUPES ait voté contre cette disposition dit beaucoup sur sa conception de la gestion de l’argent public, et sur son laxisme en matière de sécurité, étant aussi rappelé que les situations d’ivresse publique manifeste s’accompagnent régulièrement de violences extra et intra-familiales.

OPEN BAR (2)

Le dernier débat d’orientations budgétaires a été de nouveau l’occasion de vérifier combien l’opposition NUPES restait fidèle à sa frénésie dépensière, au mépris total d’un contexte économique et financier national inquiétant qui doit nécessairement inciter localement à la prudence budgétaire. Encore faut-il préciser que la frénésie dépensière de l’opposition NUPES s’accompagne d’un discours prônant une forme d’anarchie budgétaire qui s’affranchirait de toutes les règles qui caractérisent les financements et dispositifs municipaux.

MEPRIS DEMOCRATIQUE

Dans sa tribune de mars 2024, l’opposition NUPES critique outrancièrement le projet de requalification de la place des Fusillés et des Déportés. Sur la forme, il faut rappeler à l’opposition NUPES que cet ambitieux projet est le fruit d’une large concertation qui a associé les Madeleinois à chacune de ses étapes-clés : commission extramunicipale, appel à idées, consultation directe des habitants pour départager 3 scenarii. Sur le fond, il convient de rappeler à l’opposition NUPES que le projet conçu et choisi délibérément par les habitants est celui d’un espace multifonctionnel garantissant la continuité du marché bi-hebdomadaire et des animations municipales et associatives, tout en permettant sa transformation concrète en îlot de fraîcheur. Finalement, en critiquant le projet « Cœur de Ville », l’opposition NUPES exprime son mépris du choix des Madeleinois. On avait déjà perçu son mépris social, on découvre son mépris démocratique.

« La Madeleine que nous aimons »
Groupe des élus de la Majorité Municipale

Cette tribune se pare de noir et de tristesse afin de rendre hommage à notre collègue et amie, conseillère municipale et membre du groupe « Agir pour l’Avenir », qui nous a quittés le 25 février dernier.

POUR UNE SOCIETE SOLIDAIRE, FRATERNELLE ET ECOLOGIQUE

Notre amie était une femme d’engagements qui rêvait d’une société solidaire, fraternelle et écologique. C’est cette envie d’une société plus juste et plus consciente des enjeux environnementaux qui nous a donné envie de construire ensemble le groupe AGIR pour l’AVENIR, un groupe de citoyens madeleinois de différentes appartenances politiques, syndicalistes ou sans appartenance à part à notre ville. C’est aussi l’envie d’une autre politique, celle du dialogue, de la transparence et du respect démocratique. Nous avons ainsi construit un groupe uni de conseillers avec une volonté collective et solidaire de représenter les volontés citoyennes, sociales et écologiques. Nous travaillons ensemble, en équipe et nous vous représentons aux commissions comme aux Conseils municipaux avec toujours cette envie collective d’une autre façon de « faire » la ville de la Madeleine.

POUR UN ENGAGEMENT COLLECTIF

Notre amie avait le sens du groupe «chevillé au corps » car l’engagement était pour elle avant tout collectif et sincère. Aujourd’hui, son décès nous attriste considérablement mais son engagement humaniste constant nous oblige. Être humain, c’est être digne et respectueux. Nous croyons en une politique locale qui peut être digne et respectueuse de chacun et en laquelle chaque citoyen peut avoir confiance. C’est cette croyance qui nous motivera toujours à vous représenter collectivement quels que soit les évènements que nous traverserons.

POUR UNE DEMOCRATIE LOCALE PARTICIPATIVE

La démocratie locale doit être partagée avec les habitants avec de vraies instances citoyennes avec de vrais pouvoirs de saisine, d’organisation de consultation ou de pétition. C’est en cette sortie d’un pouvoir local bien trop autoritaire, en une transition démocratique qu’elle croyait également. Nous continuerons tout ses engagements, soyez-en certains. A notre amie, collègue et conseillère municipale.

« Agir pour l’avenir »

Avec le départ tragique de notre collègue élue, la démocratie madeleinoise perd une grande lumière. La flamme, qu’elle a allumée avec courage, n’est pas
éteinte.

Bruno Pietrini